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Baucher mentionné dans
les oeuvres de quelques artistes de son époque
Le 25 octobre 1853, Flaubert écrit de Croisset à Louise Colet:
Q …J’ai peu la faculté de Napoléon Ier. Je ne travaillerais
pas au bruit du canon. Celui de mon bois qui pète suffit à me donner
quelquefois des soubressauts d’effroi. Je sais bien que tout cela est d’un
enfant gâté et d’un piètre homme, en somme. Mais enfin, quand les poires sont
gâtées, on ne les rend pas vertes. Ô jeunesse! jeunesse! que je te regrette!
Mais t’ais-je jamais connue? Je me suis élevé tout seul, un peu par la méthode
Baucher, par le système de l’équitation à l’écurie et de la pile en place. Cela
m’a peut-être cassé les reins de bonne heure. Ce n’est pas moi qui dis tout
cela, ce sont les autres. f
http://www.univ-rouen.fr/flaubert/03corres/conard/lettres/53m.htlm
Et Flaubert de récidiver le 2 octobre 1856, dans une lettre à Madame
Maurice Schlésinger, écrite à Croisset:
Q…À propos de vieillesse (c’est ce mot de
petit-fils qui me l’amène), vous me parlez de vos cheveux! Je ne puis, moi,
vous rien dire des miens, car me voilà bientôt privé de cet appendice. J’ai
considérablement vieilli, sans avoir trop rien fait pour cela cependant. Ma vie
a été fort plate – et sage – d’actions du moins. Je me suis usé sur place,
comme les chevaux qu’on dresse à l’écurie; ce qui leur casse les reins. Système
Baucher. Allons! adieu. Encore mille voeux pour Maria!...f
http://www.univ-rouen.fr/flaubert/03corres/conard/lettres/56b.html