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FRANÇOIS BAUCHER (1796-1873)

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© Alain Fabre 2003, dernière modification 26/10/2013

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INTRODUCTION

VIE DE BAUCHER

LES CHEVAUX DE BAUCHER

OPINIONS D’ARTISTES DU XIXe SIÈCLE

OPINIONS D’AUTEURS ÉQUESTRES DU XIXe SIÈCLE

BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

Baucher d’après une lithographie de Lassalle (Oeuvres complètes, 1854)

 

 

 

                      INTRODUCTION

 

                  Personnalités équestres hors pair, François Baucher et Antoine d’Aure sont à juste titre considérés comme les deux phares de l’équitation du XIXe siècle.  Tout pourtant les opposait, et on peut remarquer ces deux génies pratiquement inconciliables donnèrent naissance à deux constellations autour desquelles gravitaient les défenseurs farouches de l’un ou de l’autre, certains, mais il s’agissait d’une minorité, butinant avidement d’une fleur à l’autre.

 

                  Ces pages, en construction permanente, se veulent un modeste hommage à François Baucher. La partie centrale de ce dossier, sa véritable colonne vertébrale, consiste en la biographie du maître, présentée sous forme d’un tableau chronologique. Un certain nombre de digressions viennent se greffer autour de cet axe. Les plus courtes sont rejetées dans des notes en bas de page, alors que d’autres renvoient à des dossiers afférents et à l’iconographie. Enfin, des pages annexes sont dédiées aux chevaux de Baucher, à la présence de Baucher dans l’oeuvre d’ artistes divers et d’ écrivains équestres du XIXe siècle, aux manèges parisiens du XIXe siècle, et à une bibliographie.

 

                  Jean-Claude Racinet a écrit un superbe livre intitulé fort justement Baucher cet incompris. L’adjectif vaut tant sur le plan de l’équitation que sur celui de la personnalité du maître. Alors que le (vi)comte d’Aure évoluait sans effort apparent aussi bien dans le faste et l’opulence de l’aristocratie légitimiste de la Restauration que dans celle de Louis-Philippe et enfin dans celle du second empire, Baucher, d’humble extraction, semblait plutôt vivre intensément son Art. À une époque se partageant entre d’une part, les tenants d’une vie mondaine superficielle, facile et sans souci, scientiste et positiviste et d’autre part les adeptes de l’Art pour l’Art, des théories bouillonantes et de l’esprit inventif, Baucher se rangeait assurément du côté des seconds!

 

                   Baucher et d’Aure, deux écuyers de génie appartenant à deux mondes différents: une susceptibilité orageuse d’artiste à contre-courant de son temps face au conformisme aristocratique d’ un homme du monde.